
Tomislav Matosin est né à Colombes en banlieue parisienne. Depuis l’arrivée de son deuxième enfant, il vit à Saint-Raphaël d’où sa femme est originaire.
Son père, chanteur-guitariste, lui donne goût à la musique. Il apprend la guitare en autodidacte, inspiré par des artistes tels que Jimi Hendrix, Tom Waits et Bruce Springsteen, ou le blues des années 20-30.
À 20 ans, il joue dans différents groupes de rock comme guitariste. En 2005, il commence à composer en son nom, sort un premier EP puis un album. En parallèle, pendant une dizaine d’années, il est instituteur à temps partiel, métier qui lui laisse le temps pour faire de la musique.
Il fait la rencontre d’Erick Benzi, rencontre qui va marquer sa carrière. Il collabore avec lui pour la comédie musicale « Un été 44 » (2016), puis pour la tournée « Héritage Goldman » (2022 – 2023) et foule les scènes de l’Olympia, le Palais des Sports de Paris, des Zénith et Arena.
L’expérience de la comédie musicale lui donne à découvrir de nouvelles facettes du métier d’interprète, comme le travail sur le corps notamment. Il s’ouvre à de nouveaux horizons artistiques qu’il continue d’explorer dans Le Petit Prince Slam.
Tomislav est une personne extrêmement méticuleuse, qui a du mal à adopter la philosophie carpe diem dans son quotidien. Monter sur scène lui permet de se reconnecter à l’instant présent et de le savourer. Ses casquettes d’auteur, compositeur et interprète, multi-instrumentiste et chanteur lui apportent un équilibre de vie.
Aujourd’hui, il ne se met aucune barrière et joue aussi bien de la valse que du métal : « Je joue tout ce que je peux avec une guitare qui peut sonner joli à mes oreilles. »
Il intervient également en milieu carcéral depuis 2015, dans le cadre du programme « Liberté sur parole ». La transmission est tout aussi importante que la scène à ses yeux ; il co-écrit plus de 200 chansons avec des détenus dans toute la France et se nourrit un peu plus de chaque atelier.
Il y a quelques années, lorsqu’il relit Le Petit Prince, il retrouve l’enfant que nous avons tous été et oublié. En travaillant avec fafapunk, il souhaite nous rappeler qu’il est toujours là, bien au chaud en chacun de nous. « Le Petit Prince Slam !, c’est artistiquement la plus belle chose que j’ai réussi à faire. J’en suis très content, et c’est la première fois dans tout ce que j’ai fait ! »